Monsieur Macron n’est « ni de gauche, ni de droite », comme il l’a dit dans son clip de lancement de son nouveau parti (dont le très savoureux résumé par le Petit Journal, interdit, pardon, disparu depuis, dénonçait bien des travers).
Ceci dit, poussé dans le dos par Messieurs Hollande et Attali, il faut avouer qu’il serait quand même plutôt de gauche, cet homme de la « rupture » qui n’en est pas moins membre du Siècle, pour ne citer que celui-là, ministre sortant et ancien banquier au sein d’une des plus vieilles maisons d’Europe.
Les journalistes qui, à son propos, parlent de rupture ou de « disruption » me paraissent vraiment des hypersensibles aux modes dépourvus du moindre sens critique.
Quoiqu’il en soit, originaire du PS, Monsieur Macron choisit pour premier Ministre un homme de son âge (à peu de choses près), Sénateur UMP.
Qu’est-ce qui les relie ?
Ça n’a pas l’air d’être l’idéologie. Ne serait-ce pas le business ?
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