Ce lundi (22 mai 2017), Monsieur Bush appelait à durcir le ton avec l’Iran. Il y a quelques temps, l’Iran était sur le point de redevenir fréquentable, voire même un allié. On finirait pas ne plus s’y retrouver !? C’est normal, c’est étudié pour.

Avec Monsieur Macron qui n’a pas encore été tout-à-fait mis au courant et qui pourrait choisir une voie alternative, vu qu’on parle d’une politique qui bouscule directement la coopération euro-méditerranéen dans laquelle la France est traditionnellement le pays le plus impliqué,  vous allez entendre de plus en plus parler de « l’affaire » du remaniement du Grand Moyen-Orient, qui a même droit à une page dans Wikipedia, et dans lequel il y a trois dates à ne pas oublier, même si tout est, là aussi, fait pour :

  • Janvier 2003, George W Bush attaque l’Irak avec des arguments dont on sait aujourd’hui qu’ils étaient totalement faux : on n’irait pas jusqu’à dire qu’il n’y avait pas l’ombre d’un canif suisse, mais en tous cas, il n’y avait pas une once de commencement de début d’armes de destruction massive dissimulées en Irak.
  • 19 décembre 2006, Time Magazine , donc pas vraiment un journal complotiste, alter mondialiste ou pro-russe, dévoile et publie un rapport secret sur la Syrie, en indiquant que celle-ci se trouve en priorité dans le viseur de l’administration de Monsieur Bush c’est à dire, 5 ans avant les printemps arabes. Ce rapport explique comment et pourquoi le gouvernement des Etats Unis va soutenir les opposants et renverser le gouvernement de Bachar el-Assad. Manifestement, tout le monde s’en fout. Pourtant, dans la foulée, loin de se cacher, Monsieur Bush fera un premier discours devant un parterre néoconservateur, puis dans l’Université de Caroline du Sud. On peut lui reprocher beaucoup de choses à ce monsieur élu grâce à l’appui lobby pétrolier et du complexe militaro-industriel, mais on en eput que lui reconnaître une certaine franchise.

This content is locked

Login To Unlock The Content!