Le Président français souhaite « plus d’Europe ». « L’Allemagne », qui va vraisemblablement prétexter
de plus en plus des populismes pour s’éloigner gentiment de l’Europe et faire de plus en plus « cavalier
seul », prend un peu d’avance. C’est ce que révèle un excellent article du Financial Times, basé sur
l’analyse de Wolfgang Münchau.

M. Münchau relève que la CDU/CSU, le parti de Madame Merkel a perdu un million de voix au profit
de partis qui remettent en cause la construction européenne (les libéraux démocrates du FPD et les
« populistes » de l’AFD, jeune parti lancé à Berlin en 2013 et eurosceptique jusque dans son nom, qui
signifie : « alternative pour l’Allemagne ». Ce parti est considéré comme étant d’extrème droite.).

Cette modification de l’échiquier électoral national allemand nous concerne, parce qu’elle aura des
répercussions sur al politique européenne de l’Allemagne, répercussions qui s’amorcent sous nos yeux
dès à présent.

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