Article unique aujourd’hui, en forme de léger rappel de 2017 + actualité en lien avec les grandes tendances qui s’annoncent pour 2018. Et, bien entendu, en guise de récompense en fin de parcours pour mes lecteurs chéris, des voeux, dont je gage qu’ils vont vous surprendre un peu.

C’était pas mal, 2017. Petit souffle de croissance retrouvée (NB : d’après Kondratiev, 2008 n’aurait pas dû avoir lieu, parce qu’on est censé être en croissance de 2001 à 2023… Pas certain que ce soit au point, son truc). Quoiqu’il en soit, le retour d’une certaine bonne humeur a aussi été perceptible, et ça, c’est très sympa. Le climat des affaires est nettement moins au marasme, surtout en France. C’est vraiment plaisant.

Je ne sais pas vous, mais pour les 500 personnes les plus riches du monde, leur fortune a progressé de 25%. Le tout premier est Jef Bezos, qui détrône Bill Gates. Mais ce sont les progressions des chinois les plus riches qui sont le plus impressionnantes : + 65%.

Relax. : Il est très facile de s’extasier sur la croissance chinoise, mais la Chine, dans son ensemble, reste un pays pauvre. Ce n’est qu’à l’horizon 2050 que l’écart entre la Chine et l’Occident sera réduit à une … cinquantaine d’année, et encore. En effet, à l’heure actuelle, le revenu moyen et le niveau de vie moyen des chinois les place à un niveau équivalent à celui d’un américain de 1913. Si les Chinois passent à 3 voitures pour 4 personnes, comme aux USA, ils devraient réduire de 90% leurs terres cultivables : impossible. Leur problème numéro Un reste celui qu’avait synthétisé Coluche : « Plus on est de fous, moins y a de riz ». Imaginons qu’ils veulent aussi avoir leurs trois quat’quat’ pour quatre personnes, outre le petit problème d’infrastructures évoqué plus haut, ils devraient consommer alors, à eux tout seuls, 98% des ressources en pétrole de la planète. Re-impossible. Rattraper des économies développées en copiant en peu de temps le chemin qu’elles ont suivi sur des siècles est une chose, se mettre exactement au même niveau en est une autre. Au passage, notons que l’Occident garde, à l’heure actuelles, les meilleures universités et une main ferme sur le capitalisme immatériel.

Par-dessus le marché, en ce qui concerne la France, il faut relativiser les cocoricos, et en Chine aussi. Grâce au Brexit, la France avait retrouvé sa place de cinquième économie mondiale, reléguant le Royaume Uni à la sixième. Or, d’après une toute récente étude du Centre for Economics and Business Research (CEBR), l’Inde devrait dépasser à la fois la France et l’Angleterre dès 2018 (avant de devenir la 1ère économie mondiale dans la seconde moitié du XXIe siècle). Au passage, les pertes de la Grande Bretagne liées au Brexit ont été chiffrées à … 350 millions de livres par semaine, soit… exactement le même montant que la contribution de la Grande Bretagne à l’Union Européenne (qui, elle, ne réduit pas son train de vie, mais envisage de l’augmenter, malgré 18% de contributions en moins).

A part ça, le 31 décembre, la cellule de régularisation fiscale du ministère des Finances français (permettant aux contribuables de rapatrier des fonds dissimulés détenus à l’étranger) va fermer…

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