Depuis déjà vingt ans, de grands changements bouleversent le monde de l’énergie : les américains, après avoir pompé le pétrole partout dans le monde, de façon notamment à « vider la bouteille » de leurs concurrents, visent leur indépendance énergétique via du pétrole qu’ils avaient pris soin de préserver, et via le gaz de schiste.
En Europe et plus récemment en Chine, deux zones qui se savent touchées sinon visées par la politique américaine qui a prévalu pendant des années, c’est naturellement à l’émergence des énergies renouvelables qu’on assiste.
Parallèlement, démarré en Californie, on a assisté peu à peu à une propagation de la dérégulation d’un secteur jusque-là dominé au niveau de l’électricité au moins par une poignée d’acteurs tous plus ou moins politisés et tous plus ou moins en monopole.
La concurrence fait rage un peu partout et, même si le consommateur particulier en voit bien moins les effets qu’annoncé, ce qui émerge c’est, pour l’instant, une surcapacité de production.
En introduisant le principe d’une surcapacité chronique dans le marché, les pouvoirs politiques et les régulateurs ont créé un marché structurellement instable, avec l’espoir à peine voilé d’en faciliter une transition accélérée : ce qui est visé, c’est la disparition des énergies carbonées, surtout en Europe – et dans une certaine mesure une disparition du nucléaire – et l’émergence d’un modèle à base d’énergies renouvelables d’une part et à base de stockage, d’autre part.
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