A propos du libre-échange

Je suis un partisan forcené du libre-échange. Toutefois, si on interdit aux paysans français d’utiliser des engrais en ouvrant nos frontières aux turcs, qui sont autorisés à faire pousse des cerises avec, on aura des cerises moins chères, mais mauvaises pour la santé, ce qu’on voulait éviter, et des agriculteurs français en faillite. Ce n’est pas le libre-échange.

Je suis un partisan forcené du libre-échange, mais pas pour l‘importation de produits qui sont fabriqués grâce à ce qui s’apparente à des camps de concentration.

« Il faut éviter le replis nationaliste », nous chantent sur tous les tons les Européïstes. Pour moi, le « replis européïste » précisément, est encore plus dangereux, d’abord parce qu’il fonctionne de façon totalitaire. Mais aussi parce que, économiquement, il est voué à l’échec.

Le Royaume Uni met en œuvre l’exact contraire d’un repli : on ne parle quasiment que des relations de la Grande Bretagne avec l’Europe (à grands coups de matraquages que l’ami Goebbels n’aurait point renié, pour tenter à tout prix de nier les aspirations clairement exprimées par le peuple britannique) et, pendant ce temps, le Royaume Uni signe quantité de traités d’échanges avec … tout le reste de la planète. Exactement le contraire du repli sur soi. La famille royale britannique est mise à contribution dans ce cadre.