Il y a deux semaines, le ministre de l’économie allemand a fortement critiqué EDF.

Dans un premier temps, j’ai commencé par m’énerver, en me disant qu’il ne manquait pas d’air, le consommateur de gaz et de charbon. L’hôpital… la charité…. Puis, je me suis assis et j’ai lu.

Le ministre de l’économie allemand se réfère sans doute sans le dire à une série d’articles publiés dans l’excellent « Frankfurter allgemeine » à propos du géant français et de la politique énergétique de la France.

Ces articles ont été publiés dans un contexte qui n’est pas neutre, puisque l’enquête venait d’un mouvement d’indignation perceptible en Allemagne lorsque la population pensait qu’elle allait être dépendante de la France, sentiment immédiatement suivi d’un sentiment de profonde et cruelle fragilité, parce qu’un journal beaucoup moins réputé pour son sérieux avait mis en avant « l’état de délabrement du géant français ».

Cet « état de délabrement » a fait tellement de bruit, outre-Rhin, que Monsieur Levy, dernier PDG en date d’EDF a lui-même réalisé sa propre enquête avant de démissionner.

Analyse franco-allemande.

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