Quand il est entré dans l’ère Meiji (milieu du 19ème siècle), pour se moderniser à grande vitesse, le Japon a fait venir des ingénieurs d’Angleterre, des États-Unis et d’Allemagne. Avant de choisir finalement le droit allemand, dont il est toujours aujourd’hui très largement inspiré, le Japon avait fait venir aussi énormément d’avocats français.

Il semblerait que le droit français s’exporte mieux qu’on ne pourrait le croire.

A l’heure où sort le rapport « Transparency International » sur la corruption (championne indétrônable en Europe : l’Italie), empêtré qu’il est dans des affaires de corruption, Monsieur Netanyahou, Premier Ministre Israëlien en exercice, pour rappel, va faire voter une loi empêchant toute enquête contre un Premier Ministre en exercice. Les attachés parlementaires qui sont à l’initiative du projet de loi ont à ce point recopié la constitution française (art. 68) qu’on parle là-bas de « La Loi Française », dans la presse. On retrouve en effet les mêmes termes qui empêchent toute procédure administrative, civile ou pénale contre le chef de L’État durant son mandat.