A l’heure où il s’agit d’introduire « Uber », en bourse, on parle d’une valorisation de … 120 milliards de dollars, soit plus que GM + Ford + Crysler & Fiat, les trois plus grands acteurs d’Amérique du Nord. A titre de comparaison, l’alliance Renault + Nissan + Mitsubishi, qui est le premier producteur d’automobiles au monde, vaut environ 22 milliards de dollars.

22 milliards de dollars pour une entreprise qui existe depuis plus de cent ans ans, qui emploie des milliers de compétences à résoudre des problèmes complexes à l’échelle du monde.

120 milliards pour « une appli », créée en 2009, et qui de l’aveu même des gens qui l’introduisent en bourse, perdra de l’argent pendant au moins encore trois ans selon le « best case scenario ».

Les valorisations de la tech sont quelque peu délirantes. Beaucoup de gens sensés se posent la question de savoir pourquoi et surtout comment des entreprises qui réalisent très peu de bénéfice et sont nombreuses à ne pas aligner énormément d’actifs réels sont valorisées à ce point-là.

Elément de réponse pour le moins intéressant.

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