La part des particuliers dans les échanges quotidiens sur les marchés financiers atteint des records historiques.

Dans « le loup de Wall Street », on peut observer la grande probité des vendeurs sur les marchés d’actions non régulées.

La mécanique de « la bouilloire », vieille escroquerie d’agiotage, est un peu plus détaillée dans le film « les initiés ».

On assiste, dans le domaine des « penny stocks », régulées ou non, ces actions  fantômes ou réelles, mais très bon marché,  à des progressions de plusieurs centaines de pourcents en quelques jours sur des recommandations de communautés d’investisseurs particuliers… voire via des myriades de vendeurs et vendeuses actives sur les sites de rencontres !

Parallèlement, c’est l’hystérie sur les cryptos, autre marché absolument pas régulé du tout, où vous pouvez acquérir… quoi ? Un morceau de code qui ne sert  rien, mais très prometteur.

Sur ce marché, on peut aussi, « de façon plus sûre », acquérir des actions de sociétés qui ne font rien d’autre que d’acheter des Bitcoins.

Les valorisations de ces sociétés sont d’autant plus sans fondement qu’elles dépassent même la valeur de leurs stocks de bitcoins !

Le Wall Street Journal déduit de tout ceci qu’il y a beaucoup d’indices que des bulles se sont constituées.

Sur les marchés régulés et professionnels, il n’y a actuellement pas de prime de risque à acquérir des actions plutôt que des obligations.

La bonne nouvelle, c’est que ça sent de plus en plus ces soldes tant attendues par des gens comme Warren Buffet et son fonds, par exemple (l’entreprise est assise sur un trésor de guerre de 344 milliards de Dollars : de quoi racheter LVMH ET Hermès, les deux fleurons du CAC40).

En attendant, surtout aux USA, la croissance économique fait mieux que résister et la récession crainte n’apparaît nulle part sur les radars des prévisionnistes, et à partir de 2026, le nouveau patron de la Fed devrait inonder le marché de liquidités.

Donc, les soldes, ce n’est peut-être pas pour tout de suite, même si les USA sont actuellement en stagflation (croissance molle + inflation + taux d’emploi qui ne bouge plus).