Pendant que l’action Porsche sort du Dax et que l’entreprise envisage d’arrêter la production de voitures 100% électrique, la France (et l’Italie) se découvre(nt) un leader dans le secteur !
J’ai toujours été et je reste un fervent admirateur de Carlos Tavarès, le PDG sortant de Stellantis qui a… fait Stellantis.
Arrivé à la tête d’une entreprise au bord de la faillite en 2014, il l‘a redressée. Puis PSA a racheté Opel, avant de fusionner avec Fiat-Chrysler.
Au passage, notons que son siège international s’est déplacé aux Pays-Bas et que la famille Peugeot, avec ses 7%, pèse deux fois moins que les italiens (famille Elkahnn-Agnelli).
Forcément, Stellantis étant propriétaire des marques Jeep et Chrysler et étant le troisième groupe US, il sera bien moins impacté par la politique douanière des USA que ses concurrents allemands.
Outre que les allemands se sont fait racheter Opel, sur 5 ans, VW affiche une décote de -39%, là où Stellantis n’a perdu que -14% (et Renault, gagné 14%).
Il est vrai que dans le même temps, on observe Mercedes à +42% et BMW à +45%, mais il s’agit de constructeurs premium : du côté des généralistes, si la Golf était la voiture la plus vendue d’Europe, c’est aujourd’hui, et depuis presque 10 ans, la Clio qui tient la corde. L’année dernière, elle devance la Peugeot 208 et une Dacia, la première VW, la Golf toujours, n’arrivant que quatrième.
Mais surtout, Stellantis serait-elle est en train de devenir un leader sur son principal marché ?
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