Dimanche dernier, j’étais tranquillement chez moi, et j’ai entendu des cris, dehors.

Me rendant à me fenêtre, je vis un défilé aux flambeaux, fort joli au demeurant, de gens qui réclamaient la gratuité de l’électricité pour les sinistrés des inondations. Ils étaient nombreux.

J’aurais volontiers fait des blagues idiotes à propos des flambeaux, mais j’ai eu la dignité de m’abstenir.

Souvenez-vous, il y a quelques semaines, je relayais une information selon laquelle des distributeurs de gaz et d’électricité de la région bruxelloise avaient notifié à cette dernière qu’ils ne livreraient plus rien du tout, ceci en raison des défauts de paiement d’une part, et de l’extrême compréhension du système judiciaire à l’égard de ces mauvais payeurs.

A Beyrouth aussi, ville capitale de la « petite Suisse du Moyen Orient » au début des années 80, une part toujours croissante de la population n’a tout simplement plus du tout accès à l’énergie.

La crise énergétique, c’est très simple.

Ça tombe bien, parce que pour ceux qui se demandent ce que signifie la baisse de la bourse et combien de temps elle va durer, la réponse est de ce côté.

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