En France, seule la droite pense naïvement que les élections n’ont que deux tours.
De fait, quand elle perd, la gauche et les syndicats bloquent tout.
Or, un syndicat, qu’est-ce au juste ?
Une organisation d’entraide.
Pourquoi ne pas les remettre à leur place, c’est-à-dire louer ce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être.
Pourquoi ne pas dire et répéter aux gens que :
- Vu qu’ils ont été et continuent d’être exonérés de tenir une comptabilité et que leurs dirigeants ne doivent pas déclarer leurs indemnités, cette mécanique qui n’a plus lieu d’être n’attire pas forcément à leurs sommets les plus honnêtes des travailleurs ?
- Vu leur leitmotiv, eux-mêmes ne devraient-ils pas être les premiers à voter pour l’abolition de ce qu’il faut bien appeler des privilèges exorbitants ?
- Vu que seulement moins d’une personne sur dix est syndiquée dans le secteur privé, en France, et moins d’une sur cinq dans la fonction publique (je reprends les chiffres des syndicats eux-mêmes, et de la division statistique du ministère du travail, parce que d’après le Ministère des finances, moins de 1,32 millions de personnes paient des cotisations syndicales, ce qui fait entre 3% et 5% de tous les travailleurs), ce qui mériterait d’être su de tout le monde. Pourquoi dès continuer de leur donner un poids exorbitant dans tout ce qui concerne des pans entiers du droit,…
- … autre privilège dont ils profitent pour, en fin de compte, détourner la démocratie, alors qu’ils ne représentent vraiment plus grand monde.
Si les privilèges que je viens de décrire étaient abolis et si l’opinion publique savait à quel point les syndicats représentent peu de travalleurs aujourd’hui, on pourrait espérer n’avoir que deux tours aux élections, comme dans les démocraties qui prévoient de n’avoir que deux tours aux élections.
La démocratie, c’est la loi du plus grand nombre.
Peuple de France : érigez vous contre les privilèges et pour la vraie démocratie.