En France, le moment de l’aveu de faillite se rapproche. Celle de l’état, s’entend. Pourquoi ? Ce n’est pas moi qui le dit. Je ne fais que répéter, et c’est simple : les taux d’intérêt de la dette française ont dépassé en fin d’année dernière ceux de la dette grecque et continuent plutôt d’augmenter. Le montant des dettes qui arrivent à échéance et qu’il va falloir re-financer augmente. Et, parallèlement, la Sécurité Sociale est, selon la Cour des Comptes, proche du défaut de paiement !

Est-ce une mauvaise nouvelle ?

Pour ceux qui vivent de rentes étatiques, oui. Certainement. Et ceci concerne des entreprises qui n’ont de privé que ‘apparence, n’ayant que l’état comme client ou étant très dépendantes de subsides. Ils sont nombreux, et je comprends qu’ils s’accrochent. C’est parfaitement logique et cohérent. Un peu comme les mathématiques, dans le domaine de la finance, en somme.

Pour les autres, et philosophiquement, c’est différent.

La dernière grande faillite de l’Etat français eut lieu en 1796. Le ministre des finances de l’époque, Dominique Ramel, eut cette belle phrase : « J’efface les conséquences des erreurs du passé pour donner à la nation un avenir ».

Voilà une façon sympathique d’envisager les choses, non ?

En 1804, quelques années et, certes, quelques heurts plus tard, sous l’impulsion de Napoléon, Cambacérès remirent  à plat le droit et créer les grands codes (dits « napoléoniens »), tout remplis de sagesse et ayant la simplicité d’un i-phone.

Le cahier des charges de l’Empereur avait été clair : « on ne sait même plus ce qui est légal ou pas, et les procès sont totalement aléatoires. Il y a trop de normes, et même els spécialistes n’arrivent plus à déchiffrer ce fatras bourré de contradictions… Simplifiez-moi tout ça et faites en sorte qu’un français puisse lire et comprendre aisément. »

Napoléon suivit personnellement les travaux de la rédaction de « son » code civil, qu’il estimait être sa plus grande œuvre.

Evidemment, l’émergence de calibres comme le sien ou comme celui du général de Gaulle exigent que les circonstances poussent les hommes à se chercher de vrais chefs, plutôt que ceux qui sont les plus enclins au clientélisme…

Un mauvais moment à passer et un mal pour un bien, probablement.

Restez optimistes et souvenez-vous toujours que comme le disait ce grand sage qu’était Coluche : « Un con qui marche ira toujours plus loin qu’un intellectuel assis. »

Et pour les écolos bobos, peut-être une excellente nouvelle, puisqu’avec la fin de la bureaucratie pléthorique, il y en a pas mal qui seront probablement appelés à re-découvrir les vertus du jardinage au-delà de leurs espoirs.

Ceci dit, la France ayant le c… fortement bordé de n…, l’état français va peut-être pouvoir continuer à dépenser sans compter.

Grâce aux USA.

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