Dans les Ecoles, à l’Université et dans les (vieux) manuels d’économie (que vous pouvez jeter au feu, si vous avez un peu froid, comme en 36…), on vous apprend que le rôle d’une banque centrale, c’est « d’accompagner la croissance, d’éviter la surchauffe et l’inflation ».

Et elles font qui, les banques centrales d’aujourd’hui ? Comme à Weimar (désolé pour l’exemple, mais c’est le plus proche, historiquement et géographiquement) : tous les jours, ouvertement, elles cherchent de nouveaux moyens pour alimenter la surchauffe et tenter de « relancer l’inflation ».

Mario (Draghi, rien à voir avec un jeu vidéo de la fin de 80’s… quoique…) souhaite une inflation temporaire de plus pou moins 2%.

Voilà. Hop. C’est dit (jeudi dernier, dans un communiqué officiel).

Dans la foulée, John Williams (la Fed, de l’autre côté de l’Atlantique) a déployé sa rhétorique de la « baisse des taux préventifs » : comme pour la guerre préventive (c’est moi qui fait ce parallèle avec une certaine guerre du Golfe) ou comme pour un vaccin (ça, c’est lui), on n’attend pas que ça ralentisse pour baisser les taux (qui sont à 2,25%, aux USA, pour rappel, et non négatifs, comme ici, ce qui fait tout de même une sacrée différence et une sacrée marge de manœuvre d’écart).

Un peu de théorie classique et d’observation du réel.

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