Nombre de statistiques de ces dernières années ont été positives. Pourtant, le ressenti reste très largement mauvais au sein de population. Et cela va bien au-delà du fait que des organisations comme le secours catholique de France, par exemple, alerte les autorités quant au fait que de plus en de personnes qui sont au-dessus du seuil de pauvreté ont du mal à boucler leurs fins de mois, à faire face à leurs échéances.

Le journal français Le Monde explique pourquoi, alors que le pouvoir d’achat a augmenté (en moyenne de 1,6% par an, depuis plus de dix ans), ce sentiment persiste : (1) tous les paniers de bien et services qui déterminent l’inflation sont partiels et donc partiaux et (2) pour qu’il y ait un sentiment d’élévation du niveau de vie, il faut une élévation du pouvoir d’achat de plus de 2% par an pendant plusieurs années, … ce qui n’est plus arrivé en Europe depuis 2007.

Il faut savoir que les statistiques de l’INSEE, en France (statistiques sur lesquelles sont basées touets les études économiques) sont plus que largement biaisées (doux euphémisme) puisque, dans le panier de la ménagère, qui est sensé être représentatif de celui de la majorité, l’immobilier pèse… 6%. Ceci n’est qu’un exemple des (très) nombreux biais de ce qui sert de base à la fois décisionnelle, mais aussi de base de perception à nos dirigeants. Si vous avez un quart d’heure, je ne peux que vous recommander vivement l’interview de cet excellent Docteur en Economie de l’Institut des Arts et Métiers (= qui forme des ingénieurs), qui vient de consacrer un livre au sujet.

Mais revenons-en à l’article du journal « Le Monde », qui va déjà dans le même sens que cet économiste (CQFD).

Et quant à l’exploitation politique de ce sentiment persistant d’exaspération ?

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