Une banque comme « Banco Santander » s’est développée à la base en se spécialisant dans les marchés d’exportation vers l’Amérique latine, et ne réalise plus que 40% de son chiffre d’affaires en Europe (l’Espagne représente 15% ; le Brésil 26%). S’intéresser au « grand étranger » peut faire la différence, et ça ne date pas d’hier.
Soutenue par une démographie galopante (le premier « driver » du dynamisme économique) au contraire d’une Europe vieillissante, et propulsée par des locomotives comme l’Inde ou la Chine, l’Asie a réalisé en trente ans seulement une transformation économique et sociale sans précédent, au point que, selon la Banque mondiale, la Chine a dépassé pour la première fois en 2017 les USA lorsqu’on mesure ses flux annuels en équivalent de pouvoir d’achat (de 7% en 1980, la part de PIB mondial de l’Asie est passée à 25% en 2017. Source : banque mondiale) !
Ne serait-il pas temps de se pencher sur la macro par l’autre bout de la lorgnette ?
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