La France n’a cessé de s’endetter de plus en plus depuis le milieu des années 1970.
Selon une idée de gauche, il n’y aurait que l’endettement et le déficit qui permettraient à l’état d’investir utilement et soutenir l’économie.
Or, quand la France a-t-elle le plus investi ? Dans l’armement et sa force de frappe ? Dans son énergie, notamment nucléaire ? Dans ses autoroutes ? Dans ses trains à grande vitesse, ses aéroports ? etc. ?
Pendant les trente glorieuses, c’est-à-dire plus ou moins sous De Gaulle, Pompidou et René Coty, et c’est-à-dire aussi pendant une période où il n’y avait pas de déficit et où la dette n’était pas pharaonique !
Oui, mais depuis, … les choses ont bien changé…
La Suisse n’est pas précisément un pays sous-développé ou qui manquerait d’infrastructures…
Simplement, avec son système de votation directe, tout représentant Suisse qui propose de dépenser de l’argent risque de voir la dépense qu’il propose soumise à un référendum, y compris d’initiative populaire. Donc le contribuable suisse ayant son mot à dire sur l’impact des brillantes idées de ses dirigeants sur ses factures, les dirigeants suisses ont fait attention à ce qu’ils faisaient.
Historiquement, l’idée de l’endettement public excessif inévitable est donc une idée fausse et nos voisins démontrent qu’il était possible de nettement mieux faire, y compris au-delà de 1970.
Mais, de surcroît, la fiscalité de gauche est inadaptée.
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