Deutsche Bank poursuit sa cure d’amaigrissement décidé par Christian Sewing et son plan de suppression de 18.000 postes.

Les suppressions concernent avant tout Wall-Street et la City : le groupe poursuit son recentrage sur les activités de banque de dépôt.

Les analystes se demandaient si ce plan ambitieux, annoncé en juillet, n’arrivait pas trop tard et, depuis, on n’en parle plus.

Par contre, Unicredit, en Italie, avait lancé un avertissement sur l’impact très négatif des taux négatifs sur son plan de marche. Idem pour Commerzbank. ABN Amro : pareil.

Aujourd’hui, Belfius pense à supprimer un paquet d’agences, en Belgique.

L’Euro Stoxx Banks ne se porte pas bien: il est descendu de moins 30%, en été.

Les Américains ont des taux bas, mais pas négatifs.

Leurs banques, très peu régulées, sont au sommet de leur forme.

Les Banques françaises se portent plutôt mieux que la moyenne de la zone Euro (même si Société Générale et Crédit Agricole ont fait mieux, dans le passé et si le marché français est… très français, raison pour laquelle HSBC France est à vendre, par exemple).

Selon Refinitiv, les banques européennes ont perdu, en 10 ans, 13% de parts de marché mondial et elles reculent de 5% sur leur propre marché, au profit des asiatiques et des américains.

Certes, nous sommes en pleine « slowbalization » pour reprendre un terme de « The Economist » (qui va aussi dans le sens des idées de Patrick Arthus, par exemple, le Chief Economist de Natixis), mais était-il bien nécessaire de prendre le l’avance et d’entraver à ce point ce secteur avec quantité de « régulations » souvent absconnes et encore plus souvent appliquées stupidement ?

Elargissons notre vision. Qui est le meilleur élève du camp occidental ? L’Australie.

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