Le vieil adage boursier dit : « sell in may, and go away.”

Si, à l’extérieur, le printemps s’est bien fait attendre au point où on peut se demander si on n’en est pas à une météo binaire, « moussons/saison sèche », sur le plan de la bourse, mai est peut-être beaucoup plus précoce.

Il y a eu, en effet, une légère correction, la semaine dernière : les indices boursiers occidentaux sont majoritairement revenus à leur niveau du mois de février.

Certes, cette semaine, c’est reparti à la hausse, alors qu’on attend énormément de chiffres et de résultats d’entreprises.

Quoiqu’il en soit, la contre-attaque d’Israël sur l’Iran et les risques d’extension du conflit vers la Syrie maintiennent la pression sur les prix du pétrole, et donc aussi sur l’inflation.

Les USA étant non seulement énergétiquement indépendants, mais exportateurs nets d’énergies fossiles, ils continuent donc à très bien se tenir économiquement, au contraire de l’UE, ce qui se traduit par une différence de cours abyssale : l’euro est à son plus bas face au dollar, et ce n’est sans doute pas fini.

Aux USA, ils se tiennent tellement bien que les journaux commencent à indiquer qu’il n’y aura peut-être aucune baisse de taux cette année, Outre-Atlantique : exactement le contraire de ce qu’ils chantaient il y a moins de six mois, donc : le consensus prévoyait pas moins de sept baisses de taux court en janvier.

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