Les titres concernant la monnaie Chinoise sont de plus en plus alarmiste et soulignent la faiblesse du Yuan, à son plus bas niveau face au dollar, depuis dix mois.
Dans la presse internationale, il est question de « la menace de contagion de la crise immobilière chinoise au reste de l’économie du pays.
Et il est tout aussi vrai que les exportations de la Chine sont en berne, tandis que la demande intérieure est atone, tandis qu’il y a aujourd’hui plus de 30 millions de chômeurs en Chine, y compris selon les chiffres officiels. Même ramené à la taille d’un pays qui compte 1,4 milliards d’habitants, dès lors que près des deux tiers de ceux-ci habitent dans des villes, ce n’est pas rien.
Il ne faudrait quand même pas trop s’y tromper.
La Chine reste le premier créancier de l’Occident. C’est difficile à digérer pour l’orgueil, mais c’est un fait : pour la première fois dans l’histoire du capitalisme, particulièrement depuis 2008, c’est la Chine qui a sauvé l’Occident et non l’inverse.
Elargissons le champ de la production.
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