L’actualité est tellement riche, ces temps-ci, et elle s’emballe tellement, que cette semaine, je vous en fais une sorte de synoptique :

Les taux Américains remontent : 1,5% à dix ans. Le plus haut. Depuis dix ans. – Le pétrole est au plus haut : 80 dollars le Baril. Depuis 2018. – Le prix du gaz flambe (près de 200 euros le Mégawatt, contre moins de soixante il y a dix-huit mois) et, pour info, en Europe, le prix de l’électricité est indexé sur celui du gaz. Le ministre Français de l’économie a convoqué un conseil des Ministres Européens pour changer le système Européen : s’il y parvient, la France et son vassal énergétique Belge vont se retrouver, grâce à son nucléaire, avec un avantage compétitif majeur. Je croise les doigts. – L’inflation est là et les Etats, à commencer par la Belgique, commencent à emprunter à des conditions moins avantageuses. La dette, « it is pernicious and reluctant » : l’étranglement va commencer. Comme aurait dit Churchill : « voici venu le temps des conséquences. » – Politique : en Allemagne, on observe que la coalition va mettre plusieurs mois à se mettre en place. Si ceux qui sont qualifiés de « populistes » par un pouvoir en place qui méprise et craint de plus en plus le peuple n’ont pas percé, cela ne veut pas dire que tout est rose. Partout en Europe, les « grands partis traditionnels » sont en recul et les parlements sont de plus en plus fragmentés. Cela ne facilite ni la lecture, ni la formation de coalitions stables et encore moins l’émergence d’un projet rassembleur susceptible, dès lors, d’être bien mené.

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