Quand j’exprime régulièrement (comme le fait l’OCDE, même si j’utilise un autre ton) que le poids de l’Etat n’est pas économiquement tenable, je m’aperçois que c’est un point de vue qui commence à être partagé.
Le constat se retrouve désormais aussi directement dans les rapports de la Commission Européenne qui, pour la France, souligne que 63 % du PiB vient désormais de la dépense publique.
Comment s’étonner que les 37 % impliqués dans l’économie véritable aient le sentiment d’être un tout petit peu opprimé ? Mathématiquement, le sentiment me paraît assez logique, au moins pour une partie de ce qui reste du secteur vraiment privé.
Evidemment, si vous êtes banquiers, par exemple, vu que « vous ne pouvez pas faire faillite » et vu que vous avez accès à un robinet de liquidités sans limite, quoique toujours statistiquement rattaché au « secteur privé », je comprendrais que vous partagiez le point de vue de ceux qui sont du bon côté de la machine, celui où elle vomit de l’argent (dont on se demandera dans pas longtemps ce qu’il vaut encore, mais c’est une autre histoire).
Si vous pensez que la France n’en reste pas moins une démocratie, cela me paraît très discutable.
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