Monsieur Trump a proposé de mettre fin à la tyrannie du quaterly reporte, qui oblige les sociétés cotées à publier leurs résultats tous les trimestres, et ce qui les poussent aussi au court-termisme, qui leur est très légitimement reproché, en Occident.
Moins visible : c’est également la« tyrannie du quaterly report », du rapport trimestriel, qui est l’origine de la décision de pas mal de sociétés de sortir de la cote (ex. : Dell, redevenu pendant un certain temps la propriété personnelle de Michaël Dell pour cette seule raison qu’il voulait pouvoir à nouveau agir à long terme, ce qui lui a drôlement réussi).
Monsieur Trump est un homme d’affaires et, sur le terrain des règles juridiques du monde des affaires, il est au moins aussi actif que dans tous les autres.
Ici, de ce côté de l’Atlantique, un nombre élevé d’autorités de contrôle des marchés financiers plaident en faveur d’une règlementation plus poussée à propos des crypto-actifs, en Europe.
L’AMF est celle qui pousse le plus fort : elle a notifié qu’elle considérerait comme invalide des autorisations données dans certains pays, à certaines crypto-monnaies, tant que celles-ci, les cypto-monnaies en général, ne seraient pas supervisées par l’agence européenne des marchés financiers.
Du côté des USA, cela fait nettement moins de bruit que la plupart de ses autres décisions, mais Monsieur Trump a fait évoluer de façon significative la règlementation sur le sujet, et ce de façon pas du tout innocente.
Le 21 juillet 2025, Monsieur Trump a investi à nouveau massivement dans le BitCoin. Ses investissements sont en train de monter à concurrence de 40% de son patrimoine (40% d’un patrimoine de l’ordre de 5 milliards) dans le BitCoin, ce truc qui valait 8 euros en 2011 et que, donc, aucun actif financier ne bat.
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