Pendant que le Liban et Beyrouth, faute de carburant, passent la plupart de leurs dernières nuits dans le noir, en Grande-Bretagne, après la réquisition de l’armée pour alimenter les pompes à essence avec les stocks stratégiques, les grandes entreprises consommatrices d’énergie réclament une politique claire en la matière.

A la suite de pluies diluviennes, 60 mines de charbon ont été fermées dans la province du Shanxi. Il manquera à la Chine entre 30 et 40 millions de tonnes de charbon au T4… Ces fermetures de mines entraînent la cessation d’activité de nombre d’usines et accroissent certaines pénuries.

Il n’y a pas que la Chine qui s’apprête à connaître des « petits » soucis liés au charbon. Un charbon dont les cours ne peuvent faire, à court terme en tous cas, qu’augmenter.

En la prétendue très écologique Allemagne, depuis l’abandon du nucléaire, le charbon est redevenu la première source d’énergie du pays : 35% de l’énergie électrique du pays provient de cette source, avec 370 grammes de Co2 par kw/h produit.

En France, où 70% de l’énergie électrique est d’origine nucléaire (énergie dont une partie est exportée vers l’Allemagne), c’est 73 grammes, soit 5 fois moins.

Le magazine Américain « Foreign Policy », qui est à mon avis le premier à évoquer ouvertement une « crise globale de l’énergie » relève que dans 100% des cas, les pays qui ont abandonné le nucléaire, le charbon est (re)devenu la première source de production d’énergie électrique.

Et pendant ce temps, en Belgique, les Professeurs d’Université spécialisés sur le sujet tirent la sonnette d’alarme, n’hésitant pas à déclarer : « nous sommes entrés dans une fable écologique, une sorte de Disneyland de l’énergie », exposant par le menu comment et pourquoi nous allons connaître des situations similaires à celles que je viens d’évoquer.

Personnellement, et indépendamment du fait que le film très modestement intitulé « Moi, Greta » en référence à une autiste de dix-sept ans en décrochage scolaire sans droit de vote et bien connue, soit dépourvu du moindre argument scientifique, je pense que les écologistes sont des gens extrêmement contre-productifs, y compris au regard de leurs propres objectifs, et qu’ils nous tricotent un avenir dangereux.

Et à propos de tricots, …