Le programme fiscal de Monsieur Trump est en cours d’élaboration. Il prendra plus de temps que prévu. On peut aussi prévoir que, contenu par la dette, d’une part, et par le raté de la réforme des soins de santé, d’autre part, il sera nécessairement moins important que prévu. Monsieur Mnuchin, l’ancien Goldman Sachs (dont les résultats de cette année n’ont pas été salués avec enthousiasme par le marché), devenu secrétaire d’état au Trésor tempère systématiquement les propos de son Boss : pas de guerre commerciale, pas de guerre des changes, et, pour la réforme fiscale, on va donc se préparer un peu mieux que pour celle qui concernait la santé, parce que face au sénat, il vaudrait mieux que ce soit ficelé correctement.

C’est à suivre parce que des choix vont être nécessaires et vont induire que certains secteurs seront favorisés, d’’autres moins que prévu.