Il fut un temps (pas si lointain) où l’on considérait que la vitesse de déplacement était un progrès.

C’est moins vrai aujourd’hui qu’hier en ce qui concerne le transport routier. Cela reste le cas pour les voyages transatlantiques,… et aussi pour les trains.

Sous l’angle de l’industrie ferroviaire, la mission d’Eurotunnel est d’aider ceux qui en ont un besoin vital, à savoir surtout les industries de pointe et celles qui ont une politique de « juste à temps », à rester « dans les temps », et de préférences, des délais brefs.

Eurotunnel s’est développé comme l’ensemble des réseaux de train à grande vitesse : en servant les secteurs les plus dynamiques de l’économie anglaise et de l’industrie européenne. En les servant… à leur rythme, qui n’est pas celui de M. Toulemonde, ni celui des médias.

Ainsi, au cours des huit dernières années, la croissance d’Eurotunnel, dont le réseau par et s’étend très fortement, sur le Continent, vers l’Allemagne et l’Europe du Nord, notamment, a été… le double de celle de la croissance de l’économie anglaise ET « l’éloignement » (mot que, définitivement, je prfère à celui de « Brexit ») de la Grande-Bretagne n’a en rien ralenti ce beau rythme.

Ni Eurotunnel, ni ses clients n’envisagent d’ailleurs de ralentissement.

A l’heure où la Livre Sterling a gagné du terrain contre TOUTES les devises mondiales (à l’exception du Pesos Mexicain) et à la veille de la perturbation à plus ou moins brève échéance des approvisionnements pétroliers de l’Europe, mon conseil est : Think about it.