La Belgique offre désormais un taux réduit d’impôt sur le bénéfice des sociétés de l’ordre de 20%, lorsque le bénéfice est inférieur à 300.000 euros.

Les Pays-Bas, qui n’ont eu de cesse de renforcer leur attractivité fiscale sur tous les fronts depuis plusieurs années, ont décidé de porter ce taux d’imposition réduit à 15% pour des bénéfices annuels inférieurs ou égaux à 400.000 euros.

A vérifier, mais il semblerait qu’aux Pays-Bas, une société qui choisit de s’acquitter d’un impôt forfaitaire de 1,25% sur la valeur de son capital peut se voir exonérée totalement de quel qu’impôt que ce soit sur ses plus-values.

S’ajoute à ce genre de modification la directive « ATAD III », qui va porter haut les exigences de « substance » non seulement pour les sociétés opérationnelles (ce qui paraît on ne peut plus normal), mais aussi pour les sociétés holding, lesquelles devront employer un certain nombre d’équivalents temps plein dans les pays où elles ont leur siège si veulent éviter les ennuis.

A ce train-là, il me semble que le Grand-Duché et l’Irlande ont du souci à se faire… d’autant que l’une des normes citées plus haut pourrait voir nombre de sièges de sociétés de gestion de fonds « remonter » vers Amsterdam.