C’est la rentrée de la pleine croissance : réjouissez-vous. Tous les indicateurs de tous les 45 pays de l‘OCDE sont au vert, nous dit le Wall Street Journal : ça n’est plus arrivé depuis la veille du choc pétrolier ou la fin des années 80. C’est la meilleure rentrée qui soit ! ça prête à l’optimisme.

Petit bémol aux Etats-Unis, tout de même …

Les agences de notation ont pour objet de permettre aux investisseurs d’estimer en un coup d’œil la solvabilité des émetteurs obligataires. Payées à la base par des journaux diffusés dans tous les Etats Unis, alors que l’épargnant américain hésitait à placer ses économies dans telle ou telle industrie ferroviaire. Ensuite, les analystes ont, petit à petit, été de moins en moins payés par les journaux et de plus en plus par les émetteurs. Le système a donc été montré du doigt comme malsain, particulièrement en 2008. C’est oublier un peu vite que le fonds de commerce des agences de notation, c’est leur crédibilité. Elles n’ont donc pas intérêt à faire n’importe quoi. Lorsqu’on regarde les chiffres, tous acteurs confondus, le triple A fait défaut une fois sur un million et le « B » 1 fois sur mille (je caricature, mais c’est presque ça). Il s’agit donc de gens qui restent globalement sérieux. Il faut simplement se souvenir que l’objet même de leur métier consiste à avoir raison « en moyenne » pas à tous coups.

Ce marché est aussi dominé par des firmes américaines (Standard & Poor, Moddy’s et Fitch).

Pourtant, ici, ce sont les américains qui sont montrés du doigt.

Cela vous concerne que vos économies soient en dollar ou en euros.

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