C’est une idée répandue de longue date chez nos édiles et dont, si je n’avais pas peur de faire un mauvais jeu de mot, je dirais qu’elle a fait recette.

M’est avis aussi qu’elle va faire long feu. Et je ne suis pas le seul à le penser.

Il y a peu, un économiste que je ne citerai pas a indiqué qu’il ne fallait vraiment pas se tracasser avec la dette des nations : puisqu’une personne physique, par exemple, s’endette pour l’équivalent de plusieurs années de son « PIB perso », pourquoi s’inquiéter à ce point quand la dette d’un état passe la barre des 100 % de son PIB annuel (2 674 milliards d’euros fin octobre,
116.4 % du PIB à l’heure où j’écris ces lignes, selon la banque de France ; à comparer aux 70 % du PIB en Allemagne où il y a deux fois moins de fonctionnaires qu’en France et où le coût de l’état est nettement moindre) ?

Perso, j’aurais tendance à dire que lorsque les USA (par exemple), dont on aime à rappeler qu’ils sont la première puissance économique du monde et le leader du monde occidental, ne peuvent plus payer leurs fonctionnaires pendant un mois ou deux parce qu’ils n’arrivent pas à renégocier leurs échéances, le souci n’a rien de léger ni de lointain, mais bon…

Pour rappel, c’est arrivé en 2018, en 2019

Vu que la dette explose et que les entreprises réellement productrices de richesse imposables sont à la veille d’être de moins en moins nombreuses, je ne vois pas trop la situation s’arranger.

Comme dit, je ne suis pas le seul. Et qui plus est…

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