Les taux d’emprunt bancaires restent orientés à la hausse en ce début de mois de février. Les  banquiers, par contre, sont toujours très mobilisés sur la production de ces crédits qui constituent pour eux un produit d’appel.

Les banques semblent prêtes à assouplir sensiblement leurs conditions pour capter les beaux profils. Les projets concernés par cet assouplissement sont ceux plutôt ceux qui concernent les acquisitions de résidence principale, avec en ligne de mire les produits connexes, bien sûr (les assurances solde restant dû et incendie), mais surtout, pour des banquiers qui savent que les gens changent très peu de banque, la domiciliation de revenus.

Concernant les projets locatifs, les critères durcissent, mais restent accessibles : la solvabilité des emprunteurs est un élément qui prend de plus en plus d’importance. Concernant les rachats de crédit, les taux sont encore assez bas pour l’envisager et cette activité représente toujours environ 25 % des dossiers de financement immobilier, ce qui allonge sensiblement les délais décisionnels.

(NB : voir aussi, dans cette lettre, l’article suivant, intitulé : « retour de l’optimisme »)Bank borrowing rates are still rising at the beginning of February. Bankers, on the other hand, are still very mobilized on the production of these credits which constitute for them an appealing product.

The banks seem ready to significantly relax their conditions to capture the beautiful profiles. The projects concerned by this relaxation are those that relate to acquisitions of primary residence, with the related products, of course (the remaining balance due and fire insurance), but above all income domiciliation, for bankers who do not know that people change very seldom their bank.

With regard to rental projects, the criteria harden, but remain accessible: the solvency of borrowers is an increasingly important element. Concerning credit buybacks, the rates are still low enough to envisage it and this activity still represents about 25% of the real estate financing files, which considerably lengthens the decision-making times.

(NB: see also in this letter the following article entitled “Return of Optimism”)