Un projet de règlementation de la Commission Européenne, présenté comme le plus ambitieux projet de règlementation du secteur pharmaceutique en Europe depuis vingt ans, est passé presque totalement inaperçu.

Normal : il y a tellement de normes qui émanent de l’Union que même les spécialistes éprouvent des difficultés à suivre. L’Europe règne par l’ennui, en produisant des normes de façon surabondante, rédigée de la façon la plus ch…te possible.

Dieu merci, les USA ont l’œil à tout. C’est même incroyable, et je remercie au passage les Américains, mais aussi les Suisses et les Britanniques, qui me font souvent passer aux yeux de mes amis pour une sorte de génie qui ne dormirait que deux heures par nuit tout au plus.

Il suffit de lire : la presse intelligente et non européo-centrée, avec un point de vue indépendant et intelligent existe encore ; nettement moins « chez nous » que dans les pays que je viens de citer.   A titre d’exemple : dans la presse Anglo-Américaine, la Grèce, qui a suivi la cure drastique préconisée par le FMI est présentée comme une sorte de dragon européen. Dans ce pays, le nombre de fonctionnaires a été divisé par presque deux, comme en Suède en son temps, dans les années 90. Bizarrement, on en parle assez peu en France et en Belgique. Un hasard, sans doute…

En l’occurrence, pourquoi est-ce que je vous parle de cette règlementation en particulier ?

Parce que le Wall Street Journal vous y explique comment et pourquoi l’UE est en train de mettre en péril rien moins que le droit de propriété intellectuelle. Rien moins.

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