On votait, au début de la semaine, au Royaume-Uni.

On vote pourquoi ?

Pour savoir qui remplacerait Theresa May.

Si Boris Johnson, homme à la pointe du Brexit venait à être nommé, trois ministres avaient annoncé qu’ils démissionneraient chancelier de l’Échiquier (rien à voir avec Kasparov : c’est leur Ministre des Finances) Philip Hammond, le Secrétaire d’État à la Justice, David Gaucke, et celui au Développement International, Rory Stewart.

Avant de s’occuper du Brexit, le nouveau Premier ministre britannique (très douer pour rassembler et faire l’unanimité : pour autant que je puisse en juger, presses britannique, française et américaine semblent ne pas lui trouver la moindre qualité) devra s’attaquer à un autre problème diplomatique : vendredi dernier, un pétrolier britannique a été saisi par l’Iran dans le détroit d’Ormuz. Et, cette fois, c’est vraiment l’Iran.

Entre-temps (j’avais écrit ces lignes ce lundi), il a été nommé et beaucoup prédisent que son seul programme étant « le Brexit avant le 31 octobre » (de cette année) avec ou sans deal, il va susciter une crise parlementaire, une dissolution et peut-être même, comme le souhaite l’Union (et pour cause), un nouveau referendum.

Perso ? Pas de prédiction.

Toutefois, n’oublions pas que la Commission Européenne, qui souhaite refroidir les ardeurs d’autres pays candidats à la sortie et ne souhaite pas leur envoyer un message trop positif, s’est montrée inflexible.

D’autre part, entre les vacances et les conventions des deux partis Britanniques, on dénombre environ 30 jours de travail parlementaire d’ici le 30 octobre… un peu chaud (c’est de saison), pour la fonte d’une négociation qui s’enlise depuis deux ans.

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