Quiconque a suivi l’actualité politique française de ces trente dernières années a entendu parler, à un moment ou un autre, de Jacques Attali.
Ce n’est pas un homme politique. Il s’est auto-proclammé « expert » (en à peu près tout) et son passe-temps favori est la prospective. Pourtant, lorsqu’on relit ses écrits, on s’aperçoit qu’il se plante à peu près systématiquement, depuis toujours, un peu comme une boussole qui aurait la particularité d’indiquer le Sud, ou l’Ouest, ou l’Est, mais jamais le Nord.
Et pourtant, Monsieur Attali a conseillé successivement MM. Miterrand, Chirac, Sarkozy et maintenant Hollande, à l’heure où j’écris ces lignes.
Qui est ce Monsieur ? Qu’est-ce qui lui vaut, sans jamais avoir été élu, ni même d’ailleurs s’être présenté, d’être toujours présent sous toutes les législatures successives, si proche de l’Elysée, sans pourtant n’être que le concierge du bâtiment ? A quel don doit-il d’être à ce point l’épreuve du temps et des changements, surtout en étant aussi notoirement nul aussi souvent ? Représenterait-il les intérêts d’un tiers ou d’un groupe de tiers à ce point influent ?
Et, au fait, pourquoi suis-je quasiment le seul à pose la question, en dehors de quelques libertariens isolés et de pas mal de gens de bon sens, dont la voix n’est jamais, ô grand jamais relayée par les médias ?
Perluciditas n’a aucune réponse à ces questions, mais compte bien chercher, et vous tenir au courant.
« Le pouvoir sans amour est considéré comme agressif, l’amour sans pouvoir est sentimental et anémique » (Martin Luther King) Quid du pouvoir de l’influence ?Anyone who has followed the French political news of the last thirty years has heard at one time or another of Jacques Attali.
He is not a politician. He has self-proclaimed himself an “expert” (in almost everything) and his favorite pastime is prospective. Nevertheless, when one reads his writings, one realizes that he is practically systematically, always, a little like a compass that would have the particularity of indicating the South, or the West, or the East, but never the North.
And yet, Mr. Attali has advised successively MM. Miterrand, Chirac, Sarkozy and now Holland, as I write these lines.
Who is this man? What has earned him, without ever having been elected, or even, indeed, without ever having presented himself, to be always present in all the successive legislatures, so close to the Elysee, without however being only the janitor of the building? What gift does he have to be able to beat so much the test of time and the change, especially as he is so notoriously a nullity so often? Would he represent the interests of a third party or a group of third parties at this influential point?
And, by the way, why am I almost the only one asking the question, apart from a few isolated libertarians and a lot of common sense people, whose voice is never, never widely relayed by the media?
Perluciditas has no answer to these questions, but intends to look for them, and we will keep you up to date.
“Power without love is considered aggressive; love without power is sentimental and anemic” (Martin Luther King) What about the power of influence?