Je résume les récentes décisions de nos politiciens de tous niveaux.

La principale concerne l’économie : il faut toujours plus de croissance. Mais, parallèlement, nous sommes vivement invités à consommer moins. Les grosses cylindrées sont un pêché capital. Les voyages en avion, une offense à notre mère nature… Il ne s’agit pas que d’un discours culpabilisant : la déductibilité des véhicules plonge, et après les firmes pharmaceutiques pour les médecins, il est interdit aux compagnies d’assurances d’offrir des voyages à leurs réseaux de distribution…

En résumé, les taxations augmentent et les entreprises restent invitées à faire toujours plus de pognon pour nourrir un état qui, par ailleurs, tel un schyzophrène de compétition, fait tout pour ralentir la consommation…laquelle est sensée permettre à ces entreprises d’aller chercher de la croissance.

Pas cohérent (et je ne parlerai pas du fait que nous ne vivons pas dans un monde sans usine, mais dans un monde sans usines dans notre jardin, alors qu’il y en a plein à l’autre bout de la terre où les conditions de travail feraient passer Zola pour un gentil plaisantin et où le respect de l’environnement n’est manifestement pas une priorité : économiquement, je pense que re-localiser et montrer l’exemple dans une concurrence « par le haut », soutenue par un consommateur bien informé serait une bien meilleure solution que ces gesticulations. Gageons qu’on y viendra.)

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