Ce que Madame May a tenté de faire passer (dans son pays), c’est un plan qui n’en est pas un, puisqu’il s’agissait, grosso-modo, de rester alignée sur l’Europe, c’est-à-dire de ne pas sortir, c’est-à-dire de nier la voix du peuple britannique exprimée par référendum. Preuve en est que ce plan a été approuvé par les 27 pays membres en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire.

Résultat (en Grande Bretagne): des huées, de la colère, la démission de six ministres.

Je note que c’est un certain Jacob, qui demande le dépôt d’une mesure de défiance à l’encontre de Madame May… Des excités, ces gens-là… S’il obtient le soutien de 48 députés, il obtiendra la défiance. Madame May devrait alors à la fois démissionner de son poste de premier Ministre et de la tête du Parti Conservateur. L’incertitude monterait d’un cran et les chances de hard Brexit, sans accord et dans un flou juridique général, seraient au maximum.

Si au contraire, elle gagne ce vote, elle augmente les chances de faire passer un accord.

Pour l’instant, c’est l’hypothèse de la défiance et de l’incertitude qui l’emporte : la Livre Sterling est au plus bas, et chez les bookmakers, la cote va dans le même sens.