Si vous vous intéressez aux cryptomonnaies, vous aurez peut-être déjà entendu parler de Coinhive. Il s’agit d’un petit code Javascript, qui ne fait qu’une dizaine de lignes, et qui est devenu en très peu de temps l’une des principales menaces sur le radar des éditeurs antivirus (notamment Symantec).

Trente mille sites internet sont infectés : lorsque vous vous y connectés, ils utilisent les ressources de votre machine pour « miner » à votre insu, des monéros, une monnaie « alternative au Bitcoin », qui, est aussi celle qui a été conçue à la base en se voulant la plus intraçable et donc celle qui est le plus liée aux trafics en tous genres.

Totalement inconnu il y a encore six mois, le « service » Coinhive est utilisable par des particuliers qui le télécharge sur des sites comme « the pirate bay » : les « producteurs » laissent alors l’utilisateur conserver 30% des monéros produits… D’où une envolée vertigineuse de la vitesse à laquelle se répand cette vérole informatique.