Mercredi 24 mars, article extrêmement intéressant, dans le Financial Times : Partant du constat que, pour véritablement se débarrasser du Covid, il faut atteindre l’immunité collective mondiale, il faudrait, semble-t-il, vacciner 75 % de la population adulte mondiale.

A défaut, le virus mutera et des variants réapparaîtront et se généraliseront constamment.

Cela suppose donc que 9 milliards de doses de vaccin devront être produites et injectées.

Nous n’en sommes aujourd’hui qu’à 450 millions d’inoculations à ce stade, et uniquement dans des pays qui sont à des stades avancés de développement, des pays munis d’infrastructures logistiques et sanitaires importantes.

Cela signifie que dans le meilleur des scenarii, la fin de la vaccination serait pour 2022, ceci sans compter que le virus continuera de muter d’ici là, et sans compter non plus que l’immense majorité des médecins s’accorde à dire que la validité maximum des vaccins serait de 9 mois. Au-delà, selon les « normes » actuelles, il faut re-vacciner.

Un changement de façon d’envisager le problème ne serait-il pas bienvenu ?