Le magazine Forbes, connu notamment pour publier la liste et le classement des milliardaires de ce monde n’a pas manqué de s’apercevoir que certains d’entre eux étaient pour ainsi dire nés en tant que membre du classement.

Pour rétablir une certaine adéquation avec les idéaux méritocratiques qui ont généralement cours, le magazine a donc établi un autre classement qui répartit, lui, ces mêmes fortunes en fonction de ce que leur réussite doit à eux-mêmes.

Dans ce classement, ceux qui sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche avant d’être transportés vers leur premier domicile à l’arrière d’une Rolls sont tout en dessous, surtout s’ils n’ont même pas su développer de façon passive et marginale la fortune qu’ils ont eu la chance de recevoir dès leur naissance.

À l’inverse, ceux qui non seulement sont nés sans rien, mais ont également dû faire face à de sérieux obstacles qu’ils ont réussi à surmonter, tel George Soros, par exemple, sont tout au-dessus.

Voilà qui me paraît plus juste.

Au-delà du fait de découvrir que le (très) gros des troupes est issu de la classe moyenne supérieure et n’a pas dû faire face à de très grandes difficultés, c’est loin d’être inintéressant et cela signifie aussi que la distinction entre les héritiers et ceux qui ne le sont pas commence à avoir une certaine valeur dans la presse.

Qui sait, peut-être un jour en Europe aussi… On peut rêver.

Pour une lecture de ce classement, c’est ici.