Luca de Meo, le patron de Renault, rejoint Kering, un groupe actif dans le luxe.
Ce « transfert » est salué par la bourse. Et pas qu’un peu.
C’est un autre monde.
Demandez à n’importe quel boursicoteur ce qu’il penserait si on lui annonçait que son garagiste va devenir bijoutier…
Pour certaines personnes, par contre, qu’ils prennent la tête de la Poste, d’une société d’ingénierie aéronautique, d’une conserverie de petits pois ou d’une compagnie d’assurances, ou que sais-je encore, il est possible d’être toujours salué positivement, toujours récompensé.
Dans notre monde, on peut se dire que dans un certain sens, la notoriété est infiniment mieux récompensée que la compétence et l’expérience.
Il vaudrait donc mieux travailler sa notoriété que n’importe quoi d’autre…
En attendant, Renault, qui fut brièvement numéro Un mondial, lors de sa fusion avec Nissan, n’est plus que treizième au classement et son chiffre d’affaires, de 56 milliards, out de même, n’est que la moitié de celui du chinois BYD, qui a construit sa première voiture en 2008…
Quant à Kering, il est numéro 2 mondial.
Le secteur du luxe, avec 3%, pèse presqu’autant dans le PIB français que celui de l’automobile (4%).