La « menace russe » est-elle réelle ?
Difficile à dire en ce qui concerne une éventuelle confrontation « de haute intensité », même si les actions de déstabilisation des russes sont multiples et bien réelles (dernière en date : le sabotage pur et simple d’une voie ferrée polonaise à destination de l’Ukraine, hier, sans vol de cuivre, ni de quoique ce soit).
Par contre, il paraît assez évident que les trois mousquetaires que sont M. Macron, M. Starmer, M. Merz et Mme Von der Leyen ont une très forte envie de nous distraire.
Au-delà de cela, il est également évident que les USA considèrent que défendre l’Europe, ce n’est pas leur job. Et ce n’est pas que l’avis, certes exprimé de façon virulente, de l’administration actuelle. Sur ce point, et cela avait déjà été exprimé clairement par M. Biden après le « retrait » d’Afghanistan, les Démocrates comme les Républicains sont alignés.
Indépendamment donc de considérations quant à la menace sino-russe, il est de toutes façons grand temps que les pays d’Europe rattrapent leur retard, dû à un sous-investissement chronique dans leur propre défense, ceci en raison d’une trop forte tendance à la « sous-traitance » via un allié qui ne l’est plus autant qu’avant.
Et, pendant ce temps, M. Zelenski, dont on peut se demander s’il est encore de temps en temps en Ukraine, rencontre M. Erdogan, étant entendu que la Turquie a déjà joué et ne demande qu’à jouer encore les médiateurs avec la Russie.
Pourquoi ?
Parce que les USA tentent de mettre sur pied un plan de paix, qui répondrait plus ou moins à l’exigence sine qua non de M. Poutine de reconnaître l’annexion des territoires conquis.
Rassurez-vous, nous allons aussi parler d’économie. Et pas qu’un peu.
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