Au contraire de l’élite scolaire Française ou Belge, je confesse volontiers et d’entrée de jeu mon ignorance médicale. Je ne connais rien aux vaccins, et mes centres d’intérêts sont ailleurs.

Par contre, je sais lire des chiffres et je sais ce qu’est un parlement.

La Suède n’a quasiment pris aucune mesure contre le covid. On en parle peu, mais elle ne subit pas du tout de quatrième vague et a le taux d’incidence le plus bas d’Europe. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est le journal « le Monde », pas vraiment les complotistes de l’année.

En Allemagne, trois mille médecins attirent aussi l’attention du nouveau gouvernement sur les statistiques GLOBALES de mortalité. Ils indiquent qu’outre le fait que personne ne parle de la grippe saisonnière bien que ce soit dans la tranche d’âge où elle tue le plus chaque année que s’observent les décès, la mortalité globale est NETTEMENT supérieure à ce qu’elle était avant covid (entre + 15% et +20% surtout sur la tranche des 20-64 ans).

Que ce soit en raison de la hausse de l’alcoolisme, des dépressions, de l’abus de stupéfiants ou bien tout simplement de visites médicales non faites, de traçages de cancers ratés… ces trois mille médecins soulignent que la facture en coût humain des folles politiques de confinement continue de s’allonger.

Admettons que depuis que les vaccins sont massivement administrés, la létalité du Covid-19 a chuté et que, s’il semble bien y avoir une corrélation, cela ne signifie pas qu’il y ait causalité pour autant.

Quoiqu’il en soit, si la mortalité globale augmente de 15% à 20% et si 3.000 médecins Allemands attirent l’attention de leur nouveau gouvernement sur cet état de fait, il me semble que ces données méritent d’être prises en compte et enfin mises à un débat réellement démocratique, voire à un référendum.

La légende du moment veut que l’urgence soit dans le moment présent, et que l’urgence, c’est la saturation des services d’urgence provoquée par des non-vaccinés qui contractent la maladie. Le Temps de ce jour annonce que les services de réanimation en Suisse (le pays le plus prospère au monde, où les infirmières ont un salaire moyen de 6000 euros/mois) sont saturés. Autrement dit, si je suis victime d’un AVC ou si mon fils est renversé par un chauffard, et si nous devons subir des soins d’urgence, les urgentistes seront au chevet de crétins non vaccinés à qui le vaccin était proposé gratuitement, et donc dans l’incapacité de nous prodiguer les soins nécessaires.

« Petit » problème : cette version des faits qui est répétée comme une légende urbaine, difficilement vérifiable, se trouve indéniablement contredite par ce qui se passe dans le seul pays occidental qui choisit de respecter avant tout la liberté individuelle.

En l’état, je partage l’avis de ces médecins allemands et, au-delà, de ceux qui pensent que la gestion de la crise du covid, en Occident, est probablement pire que la crise elle-même : nos dirigeants n’assoient déjà pas beaucoup leur crédibilité dans cette histoire, qu’en serait-il si ces infos continuaient d’être diffusées plus largement ?

Notez avec intérêt que les médecins allemands en question soulignent, eux aussi, que la Suède ne connaît PAS (non plus) cette hausse de 15% à 20% de sa mortalité sur la tranche des 20-64 ans : c’est un fait (source : statistiques de mortalité « toutes causes confondues » par pays de l’OMS).

Il semblerait qu’à vouloir améliorer la santé de tous, on s’affaiblit, collectivement. On dirait ces éoliennes, politiquement « vertes » et qui, dans les faits, amènent à produire plus de gaz et de charbon de façon indéniable, sans qu’on change de cap d’un iota : l’effet obtenu est contraire à l’effet recherché, mais on poursuit l’expérience.

Et, sans parler du contournement systématique des instances démocratiques légitimes qui perdure nettement, ils se demandent pourquoi ils sont de moins en moins respectés !

Personnellement, j’irai jusqu’à dire que tout homme ou femme politique qui a soutenu les décisions de confinement a aujourd’hui du sang sur les mains. Car, comme l’exemple de la Suède le montre bien, les politiques de confinement n’ont pas sauvé de vies, mais aujourd’hui il semble de plus en plus clair qu’elles en aient coutées. Jusqu’ici, ils peuvent encore prétendre qu’ils ne pouvaient pas le deviner. A partir de maintenant, par contre, il me paraît que continuer à jouer au mouton de panurge deviendrait clairement criminel…

En attendant, gardez le moral : on va se sortir de cette phase là comme on s’est sorti de tout, et comme d’hab’, ce ne sera pas grâce à eux !