La Pologne est en en conflit ouvert avec Bruxelles depuis plusieurs années, mais l’est encore plus depuis que sa Cour Constitutionelle a affirmé la prépondérance de la Constitution Polonaise sur le droit Européen.

Pour lui apprendre à vivre, Ursula von der Leyen a accusé la Pologne de « mettre en danger » les valeurs européennes et, vu que ça risquait d’être un peu léger dans le débat, afin d’affirmer son grand respect des institutions judiciaires de l’Union, vers lesquelles s’est le plus légalement du monde tournée la Pologne, la Commission, ces 12 personnages non élus, ont coupé les vivres à la Pologne.

Les vivres ? Eh, oui ! Sans attendre la décision finale de ses propres institutions, c’est bien la Comission de l’UE qui bloque tous les fonds destinés à la Pologne en rétorsion de l’arrêt de son Tribunal constitutionnel.

es vilains, les Polonais ? Pas plus que les Français : dès 2004, même si ce fut discret, le conseil Constitutionnel Français disait la même chose que la Cour Constitutionnelle Polonaise. Extrait de l’arrêt ici.

Madame Van der Leyen, quand vous avez annoncé que c’était une décision « sans précédent », c’était faux, mais à vous comporter comme vous le faites, il n’est pas impossible que cette décision Polonaise qui n’est qu’un écho de la décision française reste sans émule. Première règle dans un procès : ne jamais se mettre dans son tort. En coupant les fonds de la Pologne, vous déniez l’autorité des institutions de l’UE, et il n’y a pas que moi qui le dit. C’est un Diktat, un Oukaze,… tout, sauf une marque de respect du droit.