Pendant des lustres, le FMI a exhorté les pays à la rigueur. Il les enjoint aujourd’hui à oublier leur dette et dépenser encore plus !

Il le fait alors qu’il y a une vraie alerte sur les niveaux de dépenses publiques, et sur la question de leur remboursement, question de plus en plus explicitement évoquée, en ce compris jusque dans les effets que cela aura pour tout un chacun.

Par contre, le Frankfurter Dax, l’indice boursier allemand, qui est un des plus récents du monde occidental puisqu’il n’a été créé qu’en 1988, va s’élargir de 30 à 40 valeurs, mais en n’admettant que des sociétés rentables. Même principe en parallèle pour le MD Dax, qui recense 60 valeurs « moyennes », et qui va passer à 50 valeurs.

Officiellement, c’est une position induite par le scandale « Wirecard » (qui devrait exposer un peu plus que les Allemands me semble-t-il); j’y vois plutôt le positionnement très habile d’une bourse située dans un pays déjà réputé pour sa rigueur, aux antipodes d’autres marchés ultra‑spéculatifs dans lesquels « on » vend plus des histoires que des modèles économiques viables. Ou comment transformer un scandale en avantage compétitif à long terme. Je dis : « bravo ! »

Si je résume : la rigueur s’éloigne du FMI et commence à réapparaître dans la sphère purement financière.

Quoique pas forcément dans les banques.

Une conclusion à caractère patrimonial, peut-être ?

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