Qui se souvient de Laffer ? C’est un économiste américain qui est connu pour sa courbe., Selon lui, « Le paradoxe de la fiscalité est le suivant : plus les impôts augmentent, plus ils sapent l’économie de marché et, parallèlement, le système fiscal lui-même. » Ou, autrement dit, « trop d’impôt tue l’impôt ». Il ne s’est pas contenté de le dire : il l’a démontré, mathématiquement.

Le quotidien belge « l’Echo », titre ce matin que la hausse des accises (taxes sur l’alcool) a entraîné une baisse des rentrées fiscales pour l’état belge. La courbe de Laffer, c’est ça. Passé un certain seuil, les acteurs économiques préfèrent frauder ou changer leurs habitudes. Si la Belgique en est là avec l’alcool, pour lequel la demande est ultra-rigide, c’est sans doute qu’elle est déjà vraiment beaucoup trop loin dans sa voracité taxatoire et qu’il ne sert vraiment à rien d’en rajouter, au contraire.Who remembers Laffer? He is an American economist who is known for his curve. According to him, “The paradox of taxation is: the more taxes increase, the more they undermine the market economy and, at the same time, the tax system itself. Or, in other words, “too much taxing kills taxes”. He did not just say it: he demonstrated it, mathematically.

The Belgian daily newspaper “l’Echo”, was titled this morning about the increase in excise taxes (taxes on alcohol) which has led to a decline in tax revenues for the Belgian state. The Laffer curve is just that. Past a certain threshold, economic actors prefer to defraud or change their habits. If Belgium is there with alcohol, for which the demand is ultra-rigid, it is undoubtedly already much too far in its taxing voracity and that it really serves no purpose, on the contrary.