Le déni européen : c’est aussi le vôtre et le mien

Dans le top dix des pays les plus heureux du globe, les pays d’Europe figurent en TRES bonne place, aujourd’hui.

L’Europe, c’est 7% de la population mondiale, 20% de son PIB et… 50% des allocations sociales de la planète.

Comme l’a découvert avec étonnement, le Président de la République Française en regardant le compte-rendu du G20, les autres ne pensent pas comme nous : leur priorité n’est pas l’environnement et la promotion de « la diversité ».

Dans le « top 2 » des pays les plus taxés au monde, au coude à coude, on trouve la France et la Belgique.

Or, parmi ces pays qui ne pensent pas « comme nous », il y en a aussi qui intègrent le « top 20 » des pays les plus heureux, tandis que le pays d’Europe qui consacre le plus important budget à sa sécurité sociale, la France, passe de la quatrième à la vingt et unième place… (source : dernier World Happiness Report, sorti la semaine dernière).

J’en déduis qu’il n’est pas du tout certain qu’il y ait un lien entre le niveau d’impôt ou les dépenses sociales d’un pays d’une part, et le bonheur de ses habitants, d’autre part.

Au-delà de cela, tout comme dans la chanson de Noir Désir, je suis sidéré de voir à quel point « il ne se passe rien, chaque jour un peu plus », sur le vieux Continent, en ce sens que les priorités restent inchangées.

Résumons très vite la décennie 2010 et tâchons d’y voir sinon plus clair, en tous cas plus large.