La connaissance approfondie de notre planète n’incite que rarement à l’optimisme. Les lecteurs de Perluciditas le savent. Tout le monde déborde d’informations, certains plus encore que d’autres. Mon réseau d’amitiés internationales, mes voyages, mes activités sont autant de sources qui alimentent en permanence mes réflexions au moins autant que toutes mes lectures.
Notre bonne vieille terre est quelque peu surpeuplée et sursollicitée et son avenir mériterait peut-être que nous changions deux ou trois choses.
Au lieu de cela, l’électronique invente des fantômes quasi réels pour rendre aux malheureux mortels de chair et d’os une gamme de services plus importante et plus variée que ce qui restera disponible dans ce monde réel qui est annoncé en contraction.
Notre village planétaire étant régulièrement balayé par des crises économiques, sociales ou écologiques, quand ce ne sont pas des guerres ou des menaces qu’on croyait oubliées, est aussi un monde déshumanisé par le règne sans partage des images.
En comparaison, on pourrait parfois penser que les pages les plus terribles d’Orwell ressemblent à de jolies fêtes champêtres façon Watteau : si le Messie devait débarquer aujourd’hui, il aurait du pain sur la planche.
Les luttes valent-elles encore la peine d’être menées ? Même Vo Thi Nguyet Anh, la fille du Général Giap, le vainqueur de Dien Bien Phu a prêté serment à Los Angeles pour devenir citoyenne américaine… Alors ? A quoi bon ?
Quoi de plus normal dès lors, comme suite logique, que le règne du virtuel sur le réel proposé en tant qu’issue ?
C’est quand même autrement plus simple, moins dangereux et moins anxiogène de se créer un avatar et d’envisager d’acheter des NFT de luxe pour se démarquer socialement dans le Metaverse ou ses variantes que de se confronter à la réalité…
Pour ceux qui préfèrent rester dans la réalité et y réfléchir avec d’autres qui, comme eux, pensent que c’est plus sain, quand bien même ce serait souvent moins joyeux, et plus particulièrement encore pour ceux qui veulent des infos traçables, réellement indépendantes et sans filtre, il y a Perluciditas®.