Le pétrole : si on cesse d’aller le chercher là où il est, il est absolument certain qu’on n’en aura plus.

Et c’est pourtant ce qui risque bien d’arriver : non seulement, les dirigeants des compagnies pétrolières s’en prennent plein la g… du matin au soir ce qui fait qu’ils osent de moins en moins bouger, non seulement BNP Paribas annonce fièrement qu’elle va diviser par cinq ses investissements pétroliers, mais même d’importantes sociétés de gestion d’actifs financiers, réunies au sein d’une ONG qui s’appelle ShareAction, demandent maintenant à la BNP, à la Société Générale, au Crédit Agricole, à la Barclays et à la Deutsche Bank de suivre leur exemple et d’arrêter purement et simplement de financer les nouveaux projets financiers dans le secteur pétrolier.

Moins de pétrole = un prix poussé à la hausse tant que dans « transition énergétique », on continuera à entendre le mot « transition », donc d’autant plus de profits pour les compagnies pétrolières… Mais il est vrai que dans l’ambiance « pastèque » (vert à l’extérieur, rouge à l’intérieur) qui règne dans nos contrées, le profit en général, c’est mal, alors celui-là …. N’en parlons pas !!! Pas certain du tout que ceux qui continueront à investir dans le secteur malgré tout seront autorisés à conserver ledit profit, ceci afin de s’assurer de décourager totalement les investissements dans le secteur.

C’était quoi, déjà le communisme ? Rappelez-moi pourquoi ça n’a pas fonctionné, en URSS ? Ah oui, parce qu’une bureaucratie débile décourageait les initiatives individuelles, interdisait la propriété privée et entendait diriger l’économie sur une base exclusivement idéologique déconnectée de la réalité… rien à voir avec ce dans quoi on est en train de mettre les pieds, en somme.

Qu’est-ce qu’on dit, déjà ? Même causes, mêmes effets, non ?