On a beau être le premier avril, il est certain qu’en ces temps difficiles, les pompistes font partie de ceux qui rigolent encore moins que les autres.

Grâce à la guéguerre des prix (l’enjeu étant les quotas de production) que l’OPEP et l’Arabie Saoudite mènent à la Russie, les compagnies pétrolières, elles, peuvent acheter du pétrole à moins de 20 Dollars le baril. Le problème actuel est : les stocks débordent.

Or, forcément, à un moment, on va reconsommer du pétrole ET les cours vont remonter.

D’autant qu’à 25 Dollars, les Arabes et les Russes pouvaient encore se tenir par la Barbichette mais, là aussi, il y en aura bientôt un qui va nettement moins rigoler et, en définitive, ça pourrait bien être le Russe.

La semaine dernière, je vous exposais que ce n’était pas le moment d’aller se fourrer en Amérique du Nord, dans le pétrole de schiste, mais ce n’est pas pour ça qu’il faut éviter le pétrole en général, bien au contraire.

Il y en a pas mal qui ont fait le raisonnement puisque dans un marché atone, ce lundi, Total a gagné plus de 5 % cette séance alors que le baril de pétrole a inscrit, la nuit de lundi à mardi, un nouveau plancher annuel vers 19.9 $ sur le WTI en transactions électroniques.

Rappelons, dans une optique de plus long terme, que l’instabilité géographique prévaut au Moyen Orient, et que cela n’est pas près de s’arrêter alors que…

This content is locked

Login To Unlock The Content!