Il y a peu, j’ai écrit une analyse économique, non pas basée sur les volumineux rapports d’instances internationales ou de think tanks, mais basées sur des observations de bon sens que n’importe qui pourrait faire et, à en juger par le nombre de commentaires positifs que j’ai reçu, cela vous a beaucoup plu, mes lecteurs chéris ! pour ceux qui veulent relire de quoi je parle, c’est ici.

En tant que conseil agissant à la croisée des chemins de la finance et de l’entrepreneuriat, je voulais vous parler aujourd’hui de Private Equity de de fusions acquisitions en partant de la même logique…

Etant donné que dans l’économie réelle, lorsqu’on rachète une entreprise, les multiples de valorisation (combien de fois le chiffre d’affaires, combien de fois l’ebitda… ?) sont très nettement inférieur à ce qui est payé dans la sphère de l’économie « financiarisée » (là où on paie avec l’argent de la bourse), est-il si surprenant que le nombre d’acteurs qui souhaitent faire le lien entre ces deux mondes soit appelés à augmenter.

Vous préférez :

  • vous cassez la tête pour imaginer un produit ou un service auquel, de préférence, personne n’a encore pensé, faire de ce produit ou ce service une réalité, ce qui suppose aussi de se débattre avec des administrations et autres joyeusetés avant même d’envisager d’éventuels concurrents, vendre ledit produit ou…
  • Trouver quelqu’un qui ne sait plus trop que faire de ses économies et, grâce à cette personne, acheter une société bien établie à la valeur de trois à quatre fois son chiffre d’affaires pour ensuite, au besoin après l’avoir fusionné avec d’autres du même genre, et revendre la ou les sociétés à dix à treize fois (Europe) ou seize à dix huit fois (USA) son chiffre d’affaires ?

Ce ne sera certes pas de tout repose non plus, loin s’en faut, ni gagné d’avance, mais force est d’admettre que si vous voulez juste devenir riche, la deuxième méthode semble moins aléatoire et semée d’embuches que la première, non ?

En l’occurrence, j’ai assez nettement l’impression que dans le domaine du « private equity », les « start up » sont de belles histoires pour les journalistes (parfois même des légendes, où il est question de licornes,… c’est tout dire !) et la consolidation, le sport des hommes d’affaires sérieux.

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